Les professionnels le savent : créer une page de vente ou une landing page efficace, c’est aussi une question de psychologie.
La psychologie peut s’apparenter à l’ensemble des méthodes qui permettent d’utiliser des biais psychologiques pour inciter le prospect à réaliser l’action que l’on souhaite qu’il fasse : se convertir en acheteur le plus souvent.
Ces biais psychologiques s’activent le plus souvent grâce à l’utilisation d’éléments créa sur votre landing page.
Dans cet article, ADMAKER, votre studio créa, vous présente les principaux biais psychologiques que vous pouvez activer sur vos landing pages pour les rendre plus efficaces !
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La loi de Jakob figure parmi les plus connues et utilisées par les webdesigners professionnels. Du nom de son créateur, Jakob Nielsen, cette loi très simple peut se résumer en une phrase que son créateur aime marteler :
Cette loi dit que l’originalité n’est pas toujours une qualité en termes de webdesign. En effet, quand un prospect arrive sur votre landing page, il doit rapidement identifier la page, son objectif, son sujet et surtout, sa composition.
En tant qu’internaute, lorsque vous naviguez sur internet, vous identifiez rapidement plusieurs éléments qui vous permettent d’utiliser le site web de façon efficace même si vous ne le connaissez pas. Par exemple, ces éléments en commun entre les sites peuvent être :
- La barre de recherche, toujours en haut, à droite ou au centre la plupart du temps,
- L’emplacement du logo, très souvent en haut à gauche du header,
- Le menu, toujours légèrement en-dessous du header,
- Sur mobile, le signe du menu « hamburger », constitué de deux ou trois lignes horizontales, s’est vite imposé dans l’esprit des internautes et tout le monde sait maintenant qu’appuyer sur ce bouton permet d’afficher le menu…
Le but de la loi de Jakob est multiple :
- Vous arrêtez de perdre du temps en construisant des pages claires et compréhensibles par tout le monde. Pas la peine d’essayer de créer une landing page originale si cette originalité est synonyme de perte de performance !
- La performance justement : votre page est plus performante lorsque vous réutilisez globalement le même template que la concurrence. En effet, le but de la landing page est de tout faire pour inciter le prospect à cliquer sur le CTA. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de réduire au minimum les interférences. Ces interférences seront trop nombreuses si le prospect doit analyser la page pour comprendre comment elle fonctionne !
Notre conseil : quand vous créez votre page d’atterrissage, inspirez-vous de ce que fait la concurrence.
Bien appliquée, la loi de Jakob permet d’éviter au prospect la charge mentale que la compréhension de votre page représente, dans l’objectif de le faire se diriger plus rapidement vers le CTA, qui est l’objectif de votre landing page et qui demande d’être optimisé au mieux.
Un autre biais psychologique suit ce principe, et c’est le bien nommé “Principe du moindre effort”.
Dans notre livre blanc consacré à l’optimisation de votre landing page, nous citons la simplicité de la page comme le premier conseil et ce n’est pas pour rien : plus une page est simple à analyser, mieux elle sera comprise et donc, parcourue par le prospect. Cela veut donc dire qu’une page simple à comprendre aura plus de chance de voir ses lecteurs aller vers le CTA qu’une page plus complexe.
Le principe du moindre effort traduit cet état de fait, à plusieurs niveaux :
- La structure : elle se doit d’être simple à comprendre. Cela veut dire que vous devez mettre en œuvre tous les moyens possibles pour faciliter l’identification des différents blocs qui constituent votre page. Pour ce faire, vous pouvez utiliser des titres et sous-titres, des lignes de séparation ou des effets de contrastes.
- Le contenu : gardez un langage simple et surtout, compréhensible par tous. Même si votre produit est très spécifique et qu’il s’adresse uniquement à une cible très instruite (et qui connaît donc bien le vocabulaire technique correspondant à votre thématique), il y a fort à parier que cette cible voudrait tout de même lire un texte simple et qui n’utilise pas un tel vocabulaire. La charge mentale nécessaire à la compréhension des termes plus techniques peut faire fuir le prospect très rapidement !
Notre conseil : analysez précisément le parcours de votre prospect avec des outils comme HotJar. Ce dernier vous permet de visionner un enregistrement du parcours du curseur de la souris d’un prospect.
Analysez plusieurs prospects de cette manière, et identifiez les endroits qui font le plus fuir vos prospects. Il ne vous reste plus qu’à simplifier cette zone, voire à la supprimer complètement, pour améliorer votre landing page !
Si le terme de “loi de Hick” ne vous dit rien, peut-être que vous la connaissez quand même, sous un autre nom : le principe KISS (pour Keep it Simple, Stupid).
Plutôt que sur le design, c’est sur l’offre que cette loi se concentre.
En effet, la loi de Hick dit que “plus une page présente d’offres différentes, de buts et d’avantages, plus le prospect prendra de temps avant de se décider”.
Comment adapter cette loi à votre page d’atterrissage ?
Lorsque vous créez votre landing page, gardez en tête que votre page doit avoir un objectif, et un seul !
Si en lisant votre landing page, le prospect doit faire un choix entre deux conclusions (par exemple, s’inscrire à votre newsletter ou profiter de votre offre exceptionnelle), il y a de fortes chances qu’il choisisse la troisième option : quitter la page !
Par ailleurs, même s’il opte pour l’une ou l’autre des options présentées, cela deviendra difficile de calculer précisément le ROI de la page si elle présente plusieurs objectifs.
Notre conseil : créer une landing page différente pour chaque objectif. Comme dit dans notre article sur les raisons de créer une landing page, il sera d’autant plus facile de segmenter votre cible si chaque landing page présente un objectif précis.
Par ailleurs, si votre produit présente de nombreux avantages, vous devez bien sûr les présenter. Mais si cela alourdit la page, n’hésitez pas non plus à créer une sous-landing page qui explique plus en détail une fonctionnalité précise de votre produit.
Très connu, le principe de preuve sociale est l’un des éléments qui fait le plus réagir votre cible quand elle navigue sur votre landing page.
En effet, quand le prospect est confronté à des témoignages de personnes qui lui ressemblent et qui présentent les bienfaits qu’a eu votre produit sur leur vie, il s’identifie directement à ces personnes. Par ailleurs, la preuve que d’autres personnes avant lui ont consommé votre produit et l’ont apprécié renforce indubitablement la confiance qu’il a en vous.
Notre conseil : n’hésitez pas à utiliser le principe de preuve sociale, mais faites bien attention à rendre vos témoignages crédibles ! Le top : un témoignage sous format vidéo. Cela capte mieux l’attention de l’utilisateur et renforce d’autant plus votre image. Enfin, les témoignages sous format vidéo ont tendance à paraître plus réels.
Au fil de cet article, vous avez pu prendre conscience du fait qu’il existe de nombreux leviers psychologiques à activer pour améliorer sans landing pages. En réalité, optimiser sa landing page nécessite de nombreuses compétences très variées, et il est souvent difficile de posséder toutes ces compétences en interne.
C’est pourquoi vous pouvez faire confiance à Admaker. Notre expérience de plus de 10 ans nous a permis de nous imposer comme les experts des éléments créa de vos supports marketing. Prenez contact avec nous dans les plus brefs délais et nous reviendrons vers vous avec une proposition concrète !