Le concept de RSE appliqué à la publicité de manière générale vise à réduire l’impact environnemental du secteur publicitaire.
En effet, même sur Internet, la publicité représente une consommation d’énergie très élevée qui se traduit par l’émission de CO2. En 2016, une étude estimait alors à 60 millions de tonnes l’émission de CO2 dûe à la publicité en ligne.
Il faut donc chercher à réduire l’impact environnemental de la publicité, et cela passe par une phase d’optimisation des fichiers utilisés pour vos campagnes. Plusieurs méthodes existent :
1. Optimiser le poids des fichiers
La première méthode est la plus simple à mettre en place. Elle consiste tout simplement à réduire le poids de tous les fichiers utilisés dans le cadre de votre campagne.
Il s’agit d’une optimisation qui demande par exemple de compresser les images utilisées, ou de les créer directement dans le bon format. C’est donc principalement une optimisation qui touche à l’aspect créa de votre campagne Display.
Par ailleurs, cette simple optimisation a aussi un impact positif sur les performances de votre campagne.
En effet, si d’importantes régies comme Google Ads exigent que vos fichiers ne dépassent pas un certain poids, il peut tout de même être intéressant de fournir des fichiers pesant le moins possible. L’intérêt sera au niveau de l’affichage de votre publicité Display sur le site annonceur : une image plus légère s’affiche plus rapidement, et donc mieux, sur l’écran de votre cible.
Par ailleurs, lorsque vous choisissez d’afficher vos bannières avec des régies internes, donc sans passer par une régie d’envergure comme Bing Ads ou Google Ads, il se peut que le critère du poids des fichiers ne soit pas demandé. Compressez tout de même vos fichiers au maximum (sans perdre en qualité) pour les mêmes raisons.
Pour cette raison, prenez de l’avance en déterminant correctement les spécificités techniques pour vos campagnes Display !
2. Choisir des formats et technologies adaptées
Lorsque vous cherchez des sites éditeurs pour afficher vos bannières, renseignez-vous au préalable sur les formats acceptés. De ce fait, vous évitez de perdre du temps en créant des formats qui seront finalement sous-exploités, voire pas du tout utilisés.
Par ailleurs, choisissez toujours les technologies les mieux adaptées en fonction de votre objectif : à quoi bon produire des animations en GIF si les mêmes animations en HTML peuvent être plus performantes ? En réfléchissant de cette manière, vous produisez ce qui vous sera utile. Finalement, vous gagnez du temps, vous maîtrisez votre budget et vous limitez l’impact environnemental de votre campagne. On vous explique la différence entre une bannière GIF et HTML 5 dans cet article.
3. Limiter la répétition
La répétition d’une campagne est un KPI qui représente le nombre moyen de fois où un utilisateur sera en contact avec l’une de vos bannières. Il s’agit d’un KPI très important puisqu’à partir d’un certain seuil, une répétition trop élevée entame grandement l’attention de l’utilisateur, qui développe un effet de “ad blindness”. En d’autres termes, il finit par ne plus voir vos publicités, alors que vous continuez à payer pour chaque impression.
Vu sous le prisme du RSE et de l’environnement, une telle situation est aussi un problème, puisque pour chaque publicité qui n’aura eu aucun impact mais qui s’affiche quand même, vous aurez demandé au serveur de charger votre bannière, pour rien.
Sur des campagnes très importantes et avec de gros budgets, cela peut représenter des centaines de bannières qui auront consommé de l’énergie et entamé votre budget, pour rien.
Pour ces raisons, la bonne pratique à adopter est de limiter la répétition de vos bannières.